désir (n.m.)
1. tendance consciente vers un objet; sentiment qui accompagne un état insatisfait.
2. (ellipse) ce qui est désiré.
3. (ellipse) tendance consciente aux plaisirs de la chair.
Nous venions de quitter Limoges où nous avions déposé un cousin éloigné de ma femme Elodie. Nous revenions en effet des obsèques d’un membre de sa famille et elle s’était sentie obligée de lui proposer de le raccompagner chez lui bien que cela rallongeait notre route. Après avoir refusé de prendre quelque chose chez lui, elle l’avait salué en lui promettant de donner de nos nouvelles rapidement. Ni lui, ni Elodie n’en croyait un traître mot. Epuisée, Elodie s’était endormie au bout de quelques minutes et je roulais en direction de Clermont-Ferrand depuis une bonne heure, à la moyenne d’un escargot léthargique à cause des camions, tracteurs et autres véhicules agricoles qui encombraient cet axe transversal.
Avisant un bar dans un village dont c’était le seul signe visible de vie, je pris un double café noir. Lorsque je revins à la voiture, Elodie s’étirait, visiblement tout juste réveillée. Après m’être assuré que tout allait bien, je lui proposais de prendre une boisson chaude mais elle refusa, bu un peu d’eau d’une bouteille qui traînait dans l’habitacle et nous reprîmes la route. Malgré mes efforts pour discuter et lui changer les idées, je sentais Elodie très soucieuse et préférait la laisser tranquille pour le moment. Au bout d’un petit moment, elle me demanda de m’arrêter et sorti dès que j’arrêtais la voiture sur le premier chemin forestier que j’avais trouvé. Je fis quelques pas en l’attendant et elle me rejoignit. Elle proposa de marcher un peu et nous nous engageâmes sur le chemin pour nous retrouver très vite dans une ambiance propre aux forêts à la fois sonore et feutrée, colorée et neutre car le ciel qu’on apercevait à peine était gris. Nous cheminions silencieusement l’un à côté de l’autre, lorsque elle me dit :
- Viens! Fais moi l’amour maintenant!
- Ici? répondis je stupidement,
- Evidemment ici! dit elle sur un ton qui coupait court à toute discussion.
Comme je lui relevait sa jupe, je me rendis compte que son intimité était protégée par un double rempart, qui aurait annihilé tout espoir de conquête en temps normal, constitué d’un collant et d’une immonde culotte blanche « ventre plat – remonte fesses. » Doutant fortement de ma capacité à les déchirer manuellement, je m’empressais de sortir le couteau suisse qui ne me quittait jamais et dégageait ainsi l’accès au conduit chaud et humide qui allait m’accueillir. Les lambeaux de son collant retenaient sa culotte mise en pièce par mes coups de canifs désordonnés et je les fis glisser jusqu’à mi cuisse, constituant ainsi une sorte de bas. Je ne pu m’empêcher de caresser tendrement la croupe qui s’offrait à moi. Ma main glissa entre les deux globes fessiers et atteignit le sexe de ma belle dont j’apercevait à peine les lèvres à cause d’une toison qu’elle avait noire et drue. Malgré ce qu’elle répétait à longueur de journée, je trouvais le corps de ma femme encore très appétissant. Je sorti mon sexe de sa prison dans laquelle il commençait à se sentir franchement à l’étroit, en laissant tomber pantalon et boxer sur mes chevilles et pointait mon gland à l’entrée de son antre. Très lubrifié, son vagin n’opposa aucune résistance à ma pénétration et j’engageais immédiatement un lent va et vient, agrippé fermement aux hanches de ma femme.
- Ah les salauds ! Ils ont voulu me baiser ! Y’a que mon mari qui en a le droit ! marmonna t-elle entre ses dents.
- Ils vont voir de quel bois je me chauffe.
Tout en continuant à aller et venir en ma femme et encouragé par des halètements que je ne lui connaissait pas, je m’interrogeais sur le sens mystérieux de ces propos. Les prémisses de mon plaisir me sortirent de mes réflexions et j’accélèrerais mes mouvements jusqu’à jouir au plus profond d’elle.
Elle tourna son buste légèrement vers moi et, malgré cette posture acrobatique et bancale, pu enfoncer ses ongles dans ma fesse pour que je n’arrête pas. A mesure que son plaisir augmentait, ses ongles s’incrustaient dans ma chair provoquant une douleur qui décuplait la violence de mes coups de bassin. Elodie criait maintenant à chaque fois que mon pubis heurtait ses fesses et j’allais arrêter là nos ébats de peur de lui faire mal, lorsqu’un cri plus profond me signifia un plaisir intense. Pendant que nous reprenions notre souffle, je sentais encore son sexe palpiter autour du mien. Après m’être dégagé de cette étreinte, j’eu enfin conscience du tableau que nous formions, Elodie et moi. Nous étions tous les deux, fesses et sexes nus au milieu des bois, moi, mon pantalon sur les chevilles, elle, sa jupe retroussée sur ses hanches, mon sexe à moitié débandé, le sien laissant échapper ma semence qui coulait le long de ses cuisses, nos corps entourés de volutes de vapeur. Etonnés nous-mêmes de la situation, nous nous sommes rhabillés rapidement, Elodie sacrifiant ce qui restait de son collant et de sa culotte pour essuyer les traces indubitables de mon orgasme.
Dès que nous sommes remontés dans la voiture, Elodie me fit part des tensions et dissensions qui étaient apparues au sein de sa famille pendant les quelques heures où nous avions été sur place. Elle me rassura quant au mot « baiser » qu’elle avait employé à maintes reprises qu’il fallait que je comprenne au second degré, certains membres de sa famille ayant cherché à la voler mais pas à abuser d’elle. J’avais effectivement remarqué que certaines discussions avaient été tendues mais je m’étais volontairement tenu à l’écart de sujets qui ne me concernaient pas. Elodie était très déçue de leur attitude dans la mesure où sa conduite au quotidien était essentiellement basée sur des principes issus de son éducation et que ces mêmes principes avaient été largement bafoués pour de vulgaires raisons d’intérêts personnels. Je sentais que l’abcès était crevé et j’en étais ravi.
Nous décidâmes de nous arrêter dîner dans une charmante auberge tenue par un jeune couple qui travaillait dur pour ne pas quitter leur région natale. N’ayant pas le courage de reprendre le volant, je proposais à ma femme d’y passer la nuit. Elle accepta d’autant plus volontiers qu’elle avait du mal à garder les yeux ouverts et nous sommes montés dans notre chambre. Sur place, je me rendis immédiatement compte que nous n’avions pas emporté de nécessaire de toilette, ni quoi que se soit pour passer la nuit et je me dépêchais de redescendre pour trouver au moins une brosse à dents. L’aubergiste dénicha deux mini sets de toilette et un tee shirt, reliquat de l’organisation d’une fête médiévale. Lorsque je suis remonté avec le secret espoir d’explorer une nouvelle face cachée de notre sexualité, Elodie dormait déjà à poings fermés. En la déshabillant, je caressais légèrement sa poitrine épanouie que j’avais libérée de son carcan à armature. Ses mamelons se dressèrent vivement en m’invitant à plus, mais je me contentais de lui passer le tee shirt et de la couvrir.
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